Cette actualité ne vous aura certainement pas échappé. La commune de Molenbeek a fait parler d’elle récemment en remettant sur le devant de la scène la question du port des signes religieux dans les services de l’administration locale. Au conseil communal molenbeekois, une large majorité à gauche s’est dégagée en faveur d’une ouverture sur le sujet. PS, Ecolo, PTB, CDH se sont tous rangés derrière le texte. DéFI étant absent – pourtant, c’est un sujet qui devrait leur tenir à cœur – seul le MR s’est opposé à la motion ; et ce, malgré le fait qu’il siège dans la majorité. De fait, pour les libéraux, aucun accommodement n’est envisageable avec l’indispensable neutralité de l’État.
Bien sûr, les valeurs qui fondent notre pays sont imprégnées de la liberté liée au culte. La liberté de croire. Ou de ne pas croire d’ailleurs. De la liberté de pratiquer. Sans remettre en cause ces acquis, nous restons convaincus que l’État et les agents qui le représentent doivent, dans leur relation au citoyen, se dépouiller de tout signe ostentatoire. Cette conviction est partagée par l’ensemble des sections MR de Bruxelles, peu importe où elles se trouvent.
On aimerait que certaines formations politiques de la Capitale puissent en dire autant… La fracture au sein des écologistes de Molenbeek en aura marqué plus d’un. La motion PTB-CDH allant dans ce sens à Schaerbeek aura interpellé les autres. Heureusement, le débat ne s’est pas encore réellement invité chez nous, à Woluwe-SaintLambert si ce n’est au travers du code éthique à l’égard de chaque élu, que nous avons soutenu. En tout cas, si le sujet devait être abordé prochainement, vous connaissez d’ores et déjà notre position.