A. PANS interpelle le Collège comme suit au sujet de la situation « Covid » dans les écoles communales :
« Dans l’article de presse de Sudinfo du 19 janvier dernier « Coronavirus dans nos écoles : la ministre de l’éducation prend la mesure de la détérioration rapide de la situation », la ministre a eu un long échange avec les fédérations de pouvoirs organisateurs et Wallonie-Bruxelles Enseignement à ce sujet, afin d’identifier d’éventuelles réponses envisageables à court terme et d’étudier leur praticabilité. La piste d’une mobilisation de l’inspection et des conseillers au soutien et à l’accompagnement a été évoquée lors de cet échange. Il me semble important de soutenir et de remercier les directeurs et directrices, le corps enseignant et les éducateurs qui doivent gérer cette situation qui n’est pas facile.

Mes questions pour le Collège sont les suivantes :

  • Combien de professeurs sont absents dans vos écoles communales ?
  • Quel est le nombre d’enfants absents pour cause de quarantaine ? Et que mettez-vous en place pour les aider à se remettre en ordre ?
  • Avez-vous pu installer des capteurs de CO2 dans toutes les classes ?
  • De quel manière aidez-vous les directions à gérer l’absentéisme, quelles sont les procédures mises en place ? Avez-vous envisagé de mobiliser, par exemple, le personnel de la cellule de pilotage si le manque est criant dans certaines écoles de la commune ? »


O. MAINGAIN
répond que le monde de l’enseignement est confronté à des situations difficilement gérables. Il remercie les directions d’école qui consacrent l’essentiel de leur temps à la gestion de la crise sanitaire, avec le soutien du service Enseignement pour l’aspect administratif. Il constate néanmoins que l’on va vers une nette amélioration, sous réserve de l’apparition d’un nouveau variant. Il donne les chiffres pour l’enseignement fondamental communal francophone :

  • le 28 janvier, 42 professeurs et 453 élèves (c’est-à-dire près de 19 % des élèves) absents ;
  • le 31 janvier, 23 professeurs et 283 élèves absents.

Il fait remarquer que la raison des absences n’est pas toujours communiquée mais que la grande majorité sont des absences pour quarantaine ou pour des symptômes liés au Covid.

X. LIENART communique les chiffres pour l’enseignement néerlandophone :

  • à « Prinses Paola », 1 professeur et 5 élèves absents ce 31 janvier,
  • à « Klim op », 2 professeurs et 12 élèves absents ce 31 janvier,

contre une quarantaine d’enfants la semaine dernière pour les deux écoles néerlandophones. Il constate qu’il y a donc là aussi une nette amélioration.

O. MAINGAIN ajoute que les cours sont mis à disposition des familles par les écoles, soit par mail, soit via TEAMS ou d’autres plateformes internet et que les parents peuvent également venir chercher les cours à l’école. Il signale que, si une classe est fermée et que l’enseignant n’est pas malade, des sessions peuvent être organisées via TEAMS ou d’autres plateformes internet, ce qui permet d’assurer la continuité pédagogique. Il précise que, depuis le 10 janvier, 19 classes ont dû fermer dans l’enseignement francophone, généralement pour des périodes d’une semaine, pas davantage. En ce qui concerne les capteurs de CO2 , il explique qu’avant même la promesse de financement, la commune avait décidé d’acquérir plus de 160 capteurs pour les écoles communales et que ceux-ci sont répartis selon les critères de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les établissements francophones :

  • priorité a été donnée aux locaux communs à forte fréquentation tels que les salles de gymnastique, réfectoires, salles de psychomotricité… ;
  • des mesureurs de CO2 circulent également de classe en classe avec un système d’alternance pour vérifier ponctuellement le taux.

Il fait remarquer que du côté néerlandophone, un financement à 100 % est prévu et on peut donc installer un capteur dans chaque classe, ce qui n’est pas le cas du côté francophone. Il attire cependant l’attention sur le fait que les capteurs ne sont qu’un point de repère car les protocoles ne disent pas ce qu’il faut faire quand la norme est dépassée, à part ouvrir les fenêtres, ce qui se faisait déjà. Quant à la gestion de l’absentéisme, il répond que des moniteurs sont mis à disposition afin d’assurer la surveillance en classe et qu’il s’agit là d’une dépense assumée par le budget communal. Il ajoute que l’inspectrice pédagogique vient en soutien de tout ce travail très lourd pour le service Enseignement et répartit le personnel intérimaire disponible. Il signale que, de temps en temps, il y a des absences que l’on n’arrive pas à pallier mais que, jusqu’à présent, il n’y a pas eu de grande rupture dans le suivi pédagogique. Il précise que la cellule de pilotage se compose de l’inspectrice pédagogique et de 4 autres personnes mais que là aussi, il y a du personnel absent. La cellule de pilotage apportant un soutien pédagogique mais aussi psychologique aux enseignants et notamment aux jeunes enseignants, il considère qu’il ne serait pas opportun de la dépeupler pour assurer des remplacements en classe. Il assure que toutes les forces vives, notamment les maîtres spéciaux, sont sollicitées.